dimanche 5 février 2017

"Plus longtemps on s'enlise dans l'illusion, plus dur est le retour à la réalité."

La gouvernante aux bas bleus



Auteur : Catherine Choupin
Éditions : Librinova (2016)
Genre : Romance
Nombre de pages : 114



Synopsis : "« La sirène aux yeux de jade avait planté en lui la graine d’un idéal féminin qui le hanterait pendant des années. Le lendemain, il prenait l’avion pour Djakarta, mais son image le poursuivit jusqu’en Indonésie ». Adrienne est la fille de l’ambassadeur de Grande-Bretagne en France. Elle subit des déconvenues sentimentales et professionnelles qui la conduisent à camoufler son identité et ses diplômes. Elle devient Jeanne, la gouvernante de deux enfants dans un hôtel particulier du 16e arrondissement. Leur père, Michel, un jeune veuf richissime et très occupé, la regarde à peine. Il est obsédé par l’image d’une jeune femme qu’il a rencontrée huit années auparavant au bal de l’ambassade du Royaume-Uni...."

Mon avis : Je remercie tout d'abord les éditions Librinova pour l'envoie de ce roman. En lisant le résumé, j'ai tout de suite été intrigué, mais je n'étais pas encore convaincu que ce livre allait me plaire. Mais j'ai été agréablement surprise! Le style l'auteure est assez particulier et le changement de point de vue entre les différents personnages (bien que ce soit quelque chose que j'adore) m'ont laissé un peu confuse. Mais ce qui m'a le plus perturbé, c'est sans aucun doute l'interpellation du lecteur... Certes, on se sent plus impliqué, mais ça m'a malgré tout fait tiqué.
En dehors de ces petits détails, j'ai adoré l'histoire dans son ensemble et les personnages principaux sont très attachants et agréable à suivre. Michel, qui peut paraître plutôt antipathique au premier abord, et en faite un grand sentimental. Adrienne et Jeanne, sont aussi différente qu'identique. Le seul qui n'a pas trouvé grâce à mes yeux est Vincent, qui semble tomber amoureux en n'accordant de l'importance qu'à l'apparence et non à l'individu.
J'ai adoré la place que la culture prend dans ce récit saupoudré de références aux grands classiques de la littérature. J'ai aussi aimé la détermination d'Adrienne à faire ce qu'elle aime, mais j'ai été triste qu'elle en arrive à cacher son intelligence pour pouvoir vivre comme elle l'entend. Si cette histoire dénonce un monde de superficialité où la classe sociale importe parfois plus que l'amour, elle pointe surtout le doigt sur la machisme dont peuvent faire preuve les hommes. Sachez Gonzague et autres messieurs, que les femmes ont leur place en dehors d'une cuisine! Si vous êtes effrayé par le fait qu'une femme puisse être plus cultivée que vous, vous avez de quoi vous sentir inférieur puisque ce genre de pensé ne révèle pas de la plus grande intelligence!
Ensuite, si le concept de la double identité à déjà été vu et revu, ça n'en reste pas moins agréable. Je me suis demandée tout du long comment cette histoire pourrait bien finir.
Je rajoute un petit plus pour les références qui vont de Brontë à Austen, de Flaubert à Proust, de Rimbeau à Baudelaire, et j'en passe... Et un autre grand plus pour les explications que l'auteure ajoute à la fin du roman et qui m'ont permis de comprendre des références que je n'avais pas saisie.

"Elle adorait la poésie italienne et la poésie tout court, bien que les poète ne soit jamais à court de mots."

Ma note :
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L'avez-vous lu? Qu'en avez-vous pensé?
Est-ce qu'il vous tente?

4 commentaires:

  1. Il a l'air plutôt intéressant ce roman et semble aborder un thème qui nous tient particulièrement à cœur nous les femmes ! Je me laisserai bien tenter si l'occasion se présente ^^

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  2. Ca me donne envie de le lire! Si je le vois, je l'achète !!

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    1. Petite précision : il n'existe qu'en format numérique :)

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