Windows on the world
Auteur : Frédéric Beigbeder
Éditions : Grasset (2003)
Genre : Contemporain
Nombre de pages : 373
Synopsis : "Le seul moyen de savoir
ce qui s'est passé dans le restaurant situé au 107éme étage de la
tour nord du World Trade Center, le 11 septembre 2001, entre 8h30 et
10h29, c'est de l'inventer."
Mon avis :
Un an après les tristes évènements
du 11 Septembre 2001, Frédéric Beigbeder se lance dans l'écriture de
ce roman poignant et original.
Dans ce livre, l'auteur se place « Au
ciel de Paris », restaurant de la tour Montparnasse, pour
écrire sur le « Windows on the world », restaurant du
World Trade Center. Il imagine ce qu'on dû vivre les personnes
promit à une mort certaine, emprisonnées dans l'une des tours
jumelles. Dans ces chapitres à la minute, qui jonglent entre présent et passé, on retrouve l'auteur, mais aussi Carthew et ses deux fils. Pendant près de
deux heures, on va vivre l'enfer à travers leurs yeux et découvrir
comme l'imminence de la mort amène Carthew à réfléchir.
Qu'a-t-il fait de sa vie ? Divorce, famille, amour... A-t-il
suffisamment dit à ce qu'il aimait à quel point il comptait pour lui ?
A-t-il été un bon père ?
Ce personnage, que je trouvais au début
antipathique et égoïste, s'est révélé être un humain qui comme
tout le monde avait des défauts, mais qui méritait bien quelques
années de plus avec ces fils, beaucoup trop jeune pour mourir.
Les flammes, la fumée... Beigbeder
décrit tellement bien cette fournaise que l'on étouffe nous aussi,
envahie par la rage, le chagrin et l'impuissance. Ce n'est que de la
fiction, mais au fond, c'est vraiment arrivé. Et bien que l'auteur
utilise cet humour noir qui lui est propre, on le sent profondément touché et l'histoire reste
bouleversante.
De plus, l'auteur montre comme les États-Unis, puissance mondiale, peut connaître des limites.
De plus, l'auteur montre comme les États-Unis, puissance mondiale, peut connaître des limites.
J'ai un amour inconditionnel pour les
romans de Frédéric Beigbeder, toujours vrai et sans l'ombre d'un
tabou. Windows on the world est de loin celui qui m'a le plus ému.
« -Putain, comment
des gens ont-ils pu faire ça à d'autres gens?
-Faut pas dire "putain", papa. »
-Faut pas dire "putain", papa. »
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Vous l'avez lu? Vous en avez pensé quoi?
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